Découvrez notre entraineur d’athlétisme au travers de cette interview où il revient sur son parcours, le triathlon et sa philosophie d’entraineur !
Peux-tu nous présenter ton parcours personnel et sportif ?
J’ai quitté ma Guadeloupe natale pour effectuer mon service militaire. Je suis ensuite resté en métropole avec l’intention de faire du sport de haut niveau. J’ai appris le métier de technicien en informatique pour pouvoir vivre car mis à part le très haut niveau, on ne vit pas du sport. C’est donc seulement à 28 ans que j’ai pu enfin avoir toutes les conditions réunies pour pouvoir faire du sport intensivement. Je me suis appliqué mais je n’ai pas réussi exactement ce que j’espérais. J’ai tout de même réalisé quelques bons chronos (29’57 au 10km et 1’06″42 sur Semi-Marathon) qui m’ont permis de gagner quelques courses sympathiques comme le semi-marathon de Boulogne-Billancourt. Compétiteur, ces résultats restent cependant insuffisants à mes yeux.
Des blessures sont apparues vers 39 ans, c’est à ce moment que j’ai décidé de me consacrer à l’entrainement en tant que coach. J’ai ainsi suivi 2 formations FFA pour compléter mon expérience d’athlète. J’ai pu me former ensuite dans 4 clubs différents avant de me consacrer pleinement à l’ACBB Athlétisme (Boulogne-Billancourt). J’y ai connu mes meilleurs moments en tant qu’athlète et à la création du V ATHLON j’ai accepté de m’occuper de la partie athlétique des triathlètes de Villejuif.
Comment es-tu arrivé au triathlon ?
C’est ma femme (Séverine) qui m’a proposé d’encadrer la course à pied au sein de l’association qu’elle venait de créer. Cela représentait 1 nouveau challenge en tant qu’entraîneur et m’a permis d’avoir une autre approche avec des athlètes qui pratiquent 3 sports en même temps.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur le triathlon ?
J’ai découvert avec grande stupéfaction l’avantage que les triathlètes pouvaient tirer de la complémentarité dans le travail des 3 différentes disciplines. J’avoue que c’est quelque chose que je méconnaissais avant « d’être dans le bain du triathlon ». Je me suis intéressé aux publications portant sur le triathlon et je suis les résultats dès que possible. La qualité athlétique des triathlètes m’impressionne, et comme je le dis souvent maintenant, ce sont ces qualités qui manquent aux meilleurs coureurs à pied sur route. C’est peut-être ce qui explique l’écart du haut niveau français avec les meilleures nations mondiales en course à pied.
Quels sont ton/tes format(s) de triathlon préféré(s) ?
J’apprécie beaucoup le format olympique (1,5km de natation, 40km de vélo, 10km de course à pied) mais je suis très, très, très, impressionné par l’Ironman et si j’étais un triathlète, je crois que j’aurais pour rêve, de terminer un Ironman !
Quelle est ta vision du club, tes objectifs ?
J’essaye de participer au développement et à la réussite du club. Pour cela, je m’efforce à créer un groupe harmonieux et motivé à venir s’entraîner pour progresser.
Quel est ton meilleur souvenir en triathlon ?
Je n’ai pas encore de meilleur souvenir, mais je peux vous partager ma satisfaction de voir les triathlètes progresser en course à pied et sur leur niveau de triathlète en général.
Un dernier mot pour finir ?
J’ai dans un coin de ma tête de me lancer un jour sur un format S, mais attention ne venez pas me demander lequel et si c’est l’année prochaine ! Cela arrivera quand tout sera réuni pour pouvoir m’entraîner correctement : sans blessure et avec du temps pour m’entraîner, surtout en natation !